rien ne l'arrête quand tout recule rêve délétère
où j'erre elle bascule
les nuits ma main rallume et ses seins et la fièvre des ses reins sa chair orange ne m'aime pas elle me mange
sur ce calice sur mes mains ses lèvres sa bouche mon vrai soleil
et toujours ces jours anciens ces jours d'écorce et résine étoilant mes nuits sans racines
nuits de pleines pluies frottées de lune éborgnée
mon coeur se glaçant du bleu de craie de ses yeux
mais je te salue d'hier corps encore inconnu tu es mon souffle même
et je viens prendre part au jeu puisque la mort
seul
est notre terme à tous
et je ne pense que pour mieux m'effrayer car j'ai souvenir des erreurs passées et ne veux plus connaître le repentir
je me redresse alors comme l'Autre sur sa croix
ciel extasié bleus nuages
elle m'aime !