20 décembre 2015
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si fragile
au gel résorbé
par ce son de pierre dure ce départ
à l'est le froid le vent le ciel de fer pourquoi ces luttes cette vanité ce vide sans tristesse sans douleur et sans peur non plus
l'aube est une neige sale au milieu des mondes les paupières sont collées les yeux coulent des nuits de veille aux vitres froides
j'avais oublié que toute révolte ne pouvait que souiller leurs dimanches entortillés de paix
mille ombelles à la neige il faudrait pouvoir pleurer mais il n'est plus temps de croire
ni la nuit ni l'hiver ni même ces sèves de terre noire à la saveur d'immortelle