tubéreuse en eaux d'argent près des fleurs éblouies au sommeil de belladone cette montagne de grenadiers rouges éboulée d'un rêve si clair qu'il chante comme une guitare en bois de citronnier
Isabelita chante :
Le soir chantonne une berceuse aux oranges. Isabelita chante : la terre est un étrange orage. La lune dit en pleurant : je voudrais être cette orange bleue. C'est impossible, ma fille. Quand même otage de ta rage près du Tage tu oserais te teindre en mauve et rose ! C'est bien dommage ! Pas même un petit citron pressé ?r
C'est impos
Isabelita chante :
La terre est une orange
La lune dit en pleurant :
Je voudrais être une orange.ême un petit c
C'est impossible, ma fille,
Quand tu te peindrais en rose !
C'est bien dommage !
Pas même un petit citron.
sible, ma fille,
Quand tu te peindrais en rose !
C'est bien dommage !
Pas m
itron.
je salue posément le muletier d'Alméria aux espadrilles dépareillées dont la corde s'effiloche et craque comme de vieilles barbes de maïs égarées dans une armoire de grand-mère
dur et clair l'ancêtre acariâtre grandiloque n'ayant rien oublié des massacres d'antan
l'âpre guérilla aux doigts crochés de sang
Touchée, coulée.....
Pauvre Petit Poussé.....
A trop lui donner des hommes à ce Röhm.....
A peine l'été, et déjà un bon gros Röhm défunt.....
mon pépé Barbie....
Aux longues nages souples onctueuses aux bras déliés tendus vers les rivages
Du Léman
Aux cuisses si prodigieuses qu'elles enserrent sans retard sans retour
Leurs potentiels amants
Des fièvres de Genève au jet d'eau jaillissant par le ciel avalé
Jusqu'à Sion capitale du Valais ses châteaux Tourbillon et Valère
Tous les sages et moins sages protocoles pour elles sans introspection ni permission
Sont strictes paroles d'intromission lettres de mission adorations pleines et entières