Protégé des grandes âmes sans égards pour lui dépareillées désespérées René Childe-Harold Obermann mais aimant leur ennui charmé par leur tristesse même ?
Que la mort et sa faux sur leurs 2 corps au soleil leurs toisons d'or sans défaut ne récolte jamais sa moisson
le premier le dernier qu'importe le chemin je crois
jusqu'au Golgotha je suis à la peine
toujours la même
là par le Verbe sur la Croix portée
déplacée
clarifié absolu
d'avant et d'après le monde
une seule seconde
et je m'en suis allée
quoi ?
l'Eternité
Cambre-toi, Dieu si courbe!
Pagode only big knows!
Prisonniers des gardeurs de troupeaux, nous ne sommes que des aveugles perpétuels. Mais il y a un Personne, loin de tous les Polyphème qui, par ses poèmes d'au-delà les mots, vous ouvre vraiment les yeux. Quittez donc l'obscure caverne, laissez- là les simulacres, avancez dans le plein soleil, goûtez la suave pluie, et les tempêtes, et les Dieux endormis... il vous apporte, bon génie, sa lampe, souhaitez-lui bonne vie !
"Je rentre à la maison, je ferme la fenêtre.
On m'apporte la lampe, on me souhaite bonne nuit,
et d'une voix contente, je réponds bonne nuit.
Plût au ciel que ma vie fut toujours cette chose :
le jour ensoleillé, ou suave de pluie,
ou bien tempétueux comme si le Monde allait finir,
la soirée douce et les groupes qui passent,
observés avec intérêt de la fenêtre,
le dernier coup d’œil amical jeté sur les arbres en paix,
et puis, fermées la fenêtre et la lampe allumée,
sans rien lire, sans penser à rien, sans dormir,
sentir la vie couler en moi comme un fleuve en son lit,
et au-dehors un grand silence ainsi qu'un dieu qui dort."
Fernando Pessoa (Alberto Caeiro), Le gardeur de troupeaux
Yaoundé
En est jeté !
En garde !
Je me sens tout Cotonou...
Zimbabwe de sauvetage ?